vendredi 1 mars 2013

Petit Rappel pour les nuls… de la gestion de patrimoine



A l’heure actuelle, la majorité des corporations financières gérant la gestion de patrimoine ont réduit leur seuil d’entrée  d’actifs financiers. Afin de se développer, ces structures financières proposent une multitude de produits différentes en fonction de leur nature (CGPI, banques privées …), du montant du patrimoine.  Encore très peu démocratisé, il y a plusieurs décennies, la gestion privée s’est peu à peu installé dans le paysage économique français. Aujourd’hui la majorité des acteurs de la banque et autres institutions (CGPI…) essaient d’avoir leur part  du gâteau sur ce secteur. On compte aujourd’hui près de 1500 cabinets et 3500 professionnels répartis également entre personnes physiques et morales (entités).





Les acteurs principaux

Ils sont sous le cadre de profession libérale et pratiquent également du courtage.
En France, les CGPI sont en pleine progression grâce paradoxalement à la crise,  ils ont une image plutôt positive.  En effet, ils n’appartiennent pas au référentiel financier aux yeux des clients contrairement aux banques privées. Ils mettent plus en avant leur coté de « conseiller » et dégage également une certaine indépendance du système financier.
Auparavant, la gestion de patrimoine était réservée aux banques spécialisées tels que les banques Rothschild, Lazard toujours présentes aujourd’hui sur la gestion très haut de gamme. Ces banques historiques doivent à présent se frotter à la concurrence des banques à réseaux qui visent une clientèle plus large
En effet, les banques à réseaux attirent une clientèle plus accessible et commencent à traiter les patrimoines financiers à hauteur de 300K€ là ou les banques privées traditionnelles placent la barre à un minimum de 1,5M€.
Les banques à réseaux quant à elle, s’appuient sur leur ressource interne c'est-à-dire leur portefeuille déjà établis et font jouer leur relation d’affaire que ce soit notaire, expert comptable, avocats…
Dans un autre registre nous avons les banques privées comme par exemple en France BNP PARIBAS avec  BNP (banques conventionnelles ou « populaires ») qui fait l’acquisition de PARIBAS (banque d’affaires) dans le but de cibler toutes les catégories de clients et répondre à leur besoin avec différents services et structures. A la différence des banques traditionnelles, elles peuvent solliciter des solutions en interne avec leur propre réseau d’agences mais ces dernières années  il y a une volonté de se démarquer de l’un l’autre (banque de détail et banque privée).
Il y a aussi une pratique de gestion assez méconnue en France qui est le « Family Office », son principal objectif est de préserver à long terme  les grosses fortunes familiales à hauteur minimum de 20M€ avec un rôle davantage de « conseiller » c'est-à-dire aiguiller les familles fortunés dans leur projet d’investissement, de succession patrimoniale plutôt que de s’occuper de la gestion propre.
Cependant, très peu de familles remplissent toutes les conditions afin de faire parti de ce cercle très fermé du « Family Office ».


Démocratisation…
 
Nombreux encore sont les clients  qui s’éternisent dans les banques de détail alors qu’ils pourraient accéder au référentiel privé. Effectivement, la croissance des « riches » et donc cible potentiel de la gestion privée ajouté à ça la multiplication des acteurs ces dernières années  entrainent une duplication des produits et services proposés par ces établissements et  donc une personnalisation plus précise des conseils recommandés au client.
La démarche de conseil, la personnalisation des services en fonction du client et la qualité de traitement des opérations sont des éléments déterminants au bon fonctionnement des établissements de gestion privée et à sélectionner judicieusement son CGP.

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