A l’heure actuelle, la majorité des
corporations financières gérant la gestion de patrimoine ont réduit leur seuil
d’entrée d’actifs financiers. Afin de se
développer, ces structures financières proposent une multitude de produits
différentes en fonction de leur nature (CGPI, banques privées …), du
montant du patrimoine. Encore très peu
démocratisé, il y a plusieurs décennies, la gestion privée s’est peu à peu
installé dans le paysage économique français. Aujourd’hui la majorité des
acteurs de la banque et autres institutions (CGPI…) essaient d’avoir leur
part du gâteau sur ce secteur. On compte
aujourd’hui près de 1500 cabinets et 3500 professionnels répartis également
entre personnes physiques et morales (entités).
Les acteurs principaux
Ils sont sous le cadre de profession libérale et pratiquent
également du courtage.
En France, les CGPI sont en
pleine progression grâce paradoxalement à la crise, ils ont une image plutôt positive. En effet, ils n’appartiennent pas au
référentiel financier aux yeux des clients contrairement aux banques privées. Ils
mettent plus en avant leur coté de « conseiller » et dégage également
une certaine indépendance du système financier.
Auparavant, la gestion de patrimoine était réservée aux banques
spécialisées tels que les banques Rothschild, Lazard toujours présentes
aujourd’hui sur la gestion très haut de gamme. Ces banques historiques doivent
à présent se frotter à la concurrence des banques à réseaux qui visent une
clientèle plus large
En effet, les banques à réseaux attirent une clientèle plus
accessible et commencent à traiter les patrimoines financiers à hauteur de 300K€
là ou les banques privées traditionnelles placent la barre à un minimum de
1,5M€.
Les banques à réseaux quant à elle, s’appuient sur leur ressource
interne c'est-à-dire leur portefeuille déjà établis et font jouer leur relation
d’affaire que ce soit notaire, expert comptable, avocats…
Dans un autre registre nous avons les banques privées comme par exemple
en France BNP PARIBAS avec BNP (banques
conventionnelles ou « populaires ») qui fait l’acquisition de PARIBAS
(banque d’affaires) dans le but de cibler toutes les catégories de clients et
répondre à leur besoin avec différents services et structures. A la différence
des banques traditionnelles, elles peuvent solliciter des solutions en interne
avec leur propre réseau d’agences mais ces dernières années il y a une volonté de se démarquer de l’un
l’autre (banque de détail et banque privée).
Il y a aussi une pratique de gestion assez méconnue en France qui
est le « Family Office », son principal objectif est de préserver à
long terme les grosses fortunes
familiales à hauteur minimum de 20M€ avec un rôle davantage de
« conseiller » c'est-à-dire aiguiller les familles fortunés dans leur
projet d’investissement, de succession patrimoniale plutôt que de s’occuper de
la gestion propre.
Cependant, très peu de familles remplissent toutes les conditions
afin de faire parti de ce cercle très fermé du « Family Office ».
Démocratisation…
Nombreux encore sont les clients
qui s’éternisent dans les banques de détail alors qu’ils pourraient
accéder au référentiel privé. Effectivement, la croissance des
« riches » et donc cible potentiel de la gestion privée ajouté à ça
la multiplication des acteurs ces dernières années entrainent une duplication des produits et
services proposés par ces établissements et
donc une personnalisation plus précise des conseils recommandés au
client.
La démarche de conseil, la personnalisation
des services en fonction du client et la qualité de traitement des opérations
sont des éléments déterminants au bon fonctionnement des établissements de
gestion privée et à sélectionner judicieusement son CGP.
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